jeudi 1 juin 2017

Les 6 personnes à côté desquelles tu ne dois pas t'asseoir si tu veux être peinard au parc

Je vais souvent dans les parcs de Paris, malgré initialement un desamour profond du parc en ville (long story short: j'ai grandi à la campagne et en aucun cas un parc ne peut se substituer au vrai air pur et à la notion d'espace dans les monts du lyonnais, voilà tu sais tout, 4 ans de thérapie pour ça). Cette parenthèse étant faite je vais terminer ma phrase: je vais souvent dans les parcs de Paris pour courir. Bah oui. 😁


Le matin en semaine (parfois), le soir en semaine (un peu plus souvent) et le matin le week-end (quasiment toutes les semaines). Et là, il se trouve que j'y suis en plein après-midi de semaine. Et bien, la population y est passablement différente. 
Je te dresse ici une petite liste des gens que je ne te conseillerai pas de prendre pour voisins de sitting dans le parc mais cette liste n'engage bien évidemment que moi.
(D'aucun diront qu'à fortiori quand je pars courir le soir autour du parc parce qu'il est fermé, je les vois encore moins. Certes mais passons sur ces mauvais esprits qui voient le mal partout.)



1. Les groupes de retraités touristes 
Ils écoutent avec attention un guide leur d'écrire la grille d'entrée du parc Montsouris. Bon. Pourquoi pas après tout si tu as envie de ton quart d'heure culturel. Un quart d'heure j'ai dit.



2. Les vieux beaux qui se font bronzer en slip.
Alors déjà le slip. Ensuite le vieux qui se fait bronzer. La combinaison des deux euh comment dire? L'important c'est de ne pas s'asseoir trop près d'un pervers pépère, non?



3. Les fous qui courent en plein soleil
Je pense que j'ai aussi pu les croiser au cours de mes autres escapades FAP (Footing Au Parc), mais ils avaient l'air moins fous. À minima, ils ne tiraient pas la langue bizarrement en soufflant comme des chiens, la tête entre leur minishort (oui le fou qui court en pleine chaleur porte souvent un minishort façon marathonien)


4. Des mamans avec des bébés 
Elles leur donnent à manger des trucs et ils font une tête bizarre. Du coup ils se mettent à pleurer. Adieu calme propice à la méditation que j'étais justement venu chercher en semaine.



5. Des étudiants qui révisent
Avec des bières (variante chips/narguilé/cumul de tout). Je n'ai jamais vécu une vie d'étudiante dans laquelle je me suis octroyée pareilles séances de révision. J'ai clairement raté ma vie étudiante (+ 2 ans de thérapie). Quoi qu'il en soit, ils sont un peu (trop) excités pour satisfaire à mon aspiration méditative.


6. Des girlsband qui essaient de bronzer
Signe distinctif: t-shirt roulé jusqu'au nombril et jambes à l'air. Gloussent bruyamment "mais arrêteeuh". Peuvent être une bonne alternative à l'absence de pensée méditative (ça peut arriver après tout).
On notera particulièrement le totebag de ma voisine "famous as my echo". En ce moment, je dois faire une légère fixette parce que je ne vois pas ce qu'il y a de cool d'être aussi célèbre qu'une échographie. Et oui j'ai employé le terme "fixette", dont la dernière mention audible date de 2003.


Sinon, au parc, tu peux aussi t'asseoir à côté de moi. Je suis calme et posée sauf si tu t'asseois trop près auquel cas je vais te reluquer sévère jusqu'à ce que tu t'en sentes mal à l'aise.


Vous avez dit "pervers pépère ?"
😝

2 commentaires:

  1. J'évite en effet le 4 et le 6 comme la peste (quant aux malades qui courent sout 40° et les pervers - de tout âge - ils ne me font même plus tiquer. C'est l'effet "3 ans à New York". Je sais que tu sais!) Bon dimanche!

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    1. Haha en vrai je suis sûre que le 6 peut t'intéresser sociologiquement parlant ^^

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