mardi 18 août 2015

[Roadtrip Colorado-Utah] Garden of the Gods

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Direction Garden of the Gods ! 


Après une nuit dans un chalet d'un camping Koa à proximité de Colorado Springs et en bordure très proche de la route, direction Garden of the gods!




Premier arrêt par le visitor center, pour prendre la carte du parc. C'est Popa qui s'y colle et il sympathise avec le ranger, qui va même lui chercher des explications en français.
Globalement, les coloradiens / les colorés / les coloradeurs -bref les habitants du Colorado- sont surpris de voir des français et ils nous accueillent chaleureusement.



Stationnés au parking principal, nous tombons à pic pour une visite guidée (tous les jours à 10h et à 14h, durée 30 minutes) par un volontaire du parc.
Nous apprenons ainsi et en vrac:
- que le parc sera toujours gratuit, ainsi que le souhaite le propriétaire qui l'a réhabilité
- que le parc est un lieu où l'alcool est interdit, puisque ledit propriétaire était complètement anti-alcool
- qu'ils sortent de dix années de sécheresse, qui a complètement remodelé le paysage
- que les indiens locaux s'appelaient les Utes, d'où le nom Utah hein...
- qu'il y avait 67 millions de bisons dans les plaines environnantes à l'époque... Mais là, j'ai comme un doute, parce que même si je sais que les bisons ont été éradiqués et qu'il est normal que jusqu'à présent, je n'en ai vu que deux fois, 67 millions ça me semble quand même beaucoup...

Bref, la visite dure une demie heure et est plutôt agréable!
 
[Moman, geek]
En balade au milieu des Dieux...

Apres la visite guidée, nous continuons par nous-mêmes, en nous éloignant du petit tour classique, mais tout en restant sur les sentiers balisés. A cause de la précédente sècheresse, la nature est très fragile ; il y a suffisamment de sentiers de toutes façons, pour ne pas avoir besoin de s’en écarter.

Au total, nous avons fait une balade de deux heures et une petite pause pique-nique sur une table à l’ombre (ah ces américains, tout est vraiment fonctionnel…) entre les rochers et la steppe. Les rochers sont aussi de bons terrains pour débuter l’escalade dans le coin (l’étape d’après étant ZionCanyon, selon le guide !).


... avec vue sur le Pike Peak 

Au cours de la balade, nous avons une vue magnifique sur le Pike Peak, le 14er le plus septentrional du Colorado, accessible à pied, en train et en voiture ! Imaginez, une route qui monte a 4300m quand meme ! Techniquement, je crois que c’est plutôt une piste payante, mais cette barrière des 4000 représente toujours quelque chose de magique, allez savoir pourquoi… Cette piste est d’ailleurs le terrain d’une célèbre course automobile (Sebastien Loeb en est le recordman a date, cocorico) et également d’un petit marathon, si d’aventures vous êtes tentés, amis lecteurs marathoniens. 

Parenthese: qu'est-ce qu'un 14er (fourteener) ?
Bon, si tu te demandes, c'est que tu n'as pas bien lu l'article d'avant-hier qui resume l'itineraire, mais passons; dans ma grande mansuétude, je vais te l'expliquer de nouveau.
Un fourteener, c'est une montagne qui culmine a plus de 14 000 pieds, 14,000 feet in English, soit 4267 metres. Le Colorado est l'état qui en concentre le plus, soit 53.
Fin de la parenthese.

[Au fond, le Pike Peak]
En voiture, Simone !
Vers 14h, retour à la voiture car nous avons plus de quatre heures de route pour rejoindre Gunnison et son Black Canyon. Et quelle route, mes amis ! Une route splendide, avec des paysages variés et riches, tantôt de haute montagne désertique, tantôt façon station de ski et tantôt des plateaux immenses a perte de vue ou, avec un peu d’imagination et un tomawak en main, on s’imagine aisément aller chasser le bison… Epoustouflant ! Je crois qu’il s’agissait principalement de la US-50.


La fin du trajet, entre Gunnison et Montrose était tout aussi magnifique, nous longions une enfilade de petits réservoirs, le long de la Gunnison River, et ce, meme si nous nous sommes fait un peu peur lorsqu’en cinq minutes le réservoir est passé d’un quart plein a un huitième. Véridique. J’avais déjà remarqué que les voitures américaines consomment plus que nos voitures européennes, mais l’essence étant tellement peu chère (dans la plupart des états en tous cas), ce n’est pas un problème. Economiquement parlant, bien sûr. En revanche, j’avais nettement sous-estimé l’impact de la boite automatique versus la manuelle en montagne. Ma belle Jeep Compass s’est avérée avoir une conso moyenne de 13L /100Km en montagne. Avec un réservoir d’environ 40L. Ce dont tu ne te rends évidemment compte que lorsque tu as fait tes calculs, une fois le spectre de la panne envolé, tentant désespérément de comprendre comment tu en es arrivée là. J’entends déjà les mauvaises langues me dire : « tu n’avais qu’à regarder  le kilométrage estimé restant et t’arrêter dans la prochaine ville ». Certes. Mais en miles au gallon, c’est tout de suite moins clair, hein. Et quant à la prochaine vile, quand tu regardes la carte, tu vois bien le nom de la ville… mais sur la route, parfois ce que nous, européens, appelons une ville, n’est en fait qu’un agglomérat de hameaux sans véritable centre et donc, tu rates la station-service du coin…
Bref, pile lorsque j’étais en train de m’imaginer arrêtant un gros pick-up, avec surement un jerricane d’essence à l’arrière, est survenue de façon providentielle une station-service. N’ayant aucune précision quant au carburant à utiliser, je décidais de me baser sur mes précédentes expériences et de prendre du sans-plomb, ce qui ne suffit pas à rassurer l’esprit un tantinet rationnel de Popa, qui feuilleta vingt minutes durant le manuel d’utilisation de la Jeep, sans jamais trouver l’info. Nous étions repartis qu’il l’épluchait encore, ce qui a bien fait marrer le pompiste « I think your Dad doesn’t trust you ».

Diner dans une steackhouse dont les prix étaient divises par deux vs New York et nuit au Days inn Montrose, rien à redire.
 
[Yummy]
L’intégralité de l’itinéraire est à retrouver ici.



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